NZIA et Hydrogène bas carbone : batailles à Bruxelles sur l’énergie nucléaire

Alors que l’Union européenne doit avancer rapidement sur plusieurs textes concernant la compétitivité industrielle et la décarbonation de l’économie, une opposition systématique à la contribution du nucléaire ralentit les avancées nécessaires. Le cas des discussions sur le Net Zero Industry Act et l’hydrogène bas carbone, actuellement en débat à Bruxelles, est symptomatique.

L’Union européenne a bien reconnu en septembre dernier que l’énergie nucléaire était une énergie « verte » comme recommandé par son centre de recherche (Joint Research Centre). En conséquence, l’atome a été inclus logiquement dans la taxonomie. Pourtant, la question de son inclusion dans de nombreux dispositifs européens de décarbonation continue à générer de difficiles négociations, au point de conduire à un manque de continuité et de cohérence d’un texte à l’autre. Conséquence : l’Union perd du temps face aux Américains, et laisse ses industriels dans l’incertitude.

La question de l’égalité de traitement entre hydrogène renouvelable et hydrogène bas carbone dans la réglementation européenne continue de bloquer les négociations.
Le nucléaire a été inclus logiquement dans la taxonomie, mais son inclusion dans RED III (directive sur les énergies renouvelables) et dans la directive sur les marchés du gaz et de l’hydrogène fait débat.

Pour en savoir plus découvrez l’article complet de Sfen – Société française d’énergie nucléaire.

Et si le congrès Horizons Hydrogène vous aidait à éclaircir le sujet en novembre prochain ?